Six voix unies, un même combat : faire vaciller l’impunité

Elles sont six sur scène autrices, actrices, metteuses en scène, et, par-delà leurs singularités, indéfectiblement liées par leur engagement au sein du collectif #MeTooThéâtre, et par la vitalité de leur révolte. Elles ont de l’humour à revendre, l’envie d’en découdre avec l’impunité et la culture du viol et nous embarquent à vive allure dans la vie chahutée qu’implique l’engagement. Échanges sur messenger, reconstitution de scènes clés, elles tissent une fiction sur différents niveaux de réalité pour que la théâtralité déployée mette à nu un système de domination inacceptable. En utilisant les outils du théâtre et le pouvoir du jeu, elles renversent les choses.

Avertissement : ce spectacle comporte des mentions de violences sexistes et sexuelles.

Une création de et avec Louise Brzezowska-Dudek, Nadège Cathelineau, Marie Coquille-Chambel, Séphora Haymann, Julie Ménard et Elizabeth Saint-Jalmes
Créatrices lumières Juliette Besançon et Pauline Guyonnet
Scénographe et plasticienne Elizabeth Saint-Jalmes
Créatrices sonores Elisa Monteil et Jehanne Cretin-Maitenaz
Musique live Neige (morceau Misocriminalité)

Une magicienne avec un jeu de 52 cartes… un spectacle rêveur sur l’amour et ses tendres figures.

D’où viennent les cartes ? Comment sont-elles arrivées chez nous ? Pourquoi ces figures de dames, de rois et de valets ? Saviez-vous que les cartes portent des noms ? Qu’elles furent brulées en masse tout comme les sorcières ? La personne qui est là nous apprend qu’il ne faut pas dire « qu’est-ce que les cartes ? » mais plutôt « Qui sont les cartes ? ».
Avec Je suis 52, Claire Chastel et Camille Joviado proposent de reconsidérer le rapport qu’on entretient avec les vivants et les objets. Elles nous plongent dans une histoire d’amour intense où les cartes prennent vie et corps. À travers les tours et les mots, chacun se connecte aux cartes, aux autres, à Claire dans une proposition sensible et douce, magique et intime, et pleine de suspens.


Écriture et mise en scène : Claire Chastel et Camille Joviado
Performance : Claire Chastel

Production : Compagnie Yvonne III
Avec le soutien du Magic Wip-La Villette et la Compagnie Le Phalène du Théâtre Louis Jouvet de Rethel, scène conventionnée des Ardennes – du Clan Destino
Administration et Production : Charlotte Weidmann

Du 7 au 9 octobre, le campus vivra au rythme des initiatives culturelles proposées par les services universitaires et les associations étudiantes. Cette édition mettra à l’honneur l’inclusivité, pour questionner l’accessibilité de toutes et tous à nos événements.

Que vous soyez passionné·e·s de musique, de théâtre, de performance, de danse, de littérature, ou de toute autre forme d'expression culturelle, la Semaine Campus et Cultures est faite pour vous. Au programme : des expositions, des concerts, des spectacles, des ateliers, des performances, et des rencontres avec de nombreux professionnels de la culture.

Venez découvrir de nouveaux talents, partager des moments uniques, renforcer les liens au sein de notre communauté universitaire et explorer la richesse de notre campus !

DECOUVREZ LE PROGRAMME COMPLET DE LA SEMAINE

Ça ne va pas fort ? Et si vous alliez consulter… un artiste ?
Un format d’action artistique simple, fondé sur le temps et l’écoute donnés à l’autre. Le temps d’une consultation de 20 minutes, un artiste prend le rôle d’un médecin-poète et reçoit une personne qui a envie d’échanger. A la fin de cette rencontre, l’artiste prescrit et interprète un poème, une musique ou une danse, spécialement choisi pour la personne rencontrée.

Imaginée par le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota et l’auteur Fabrice Melquiot, elle débute par une question simple : « Comment allez-vous ? », et se conclut par une « prescription poétique » sur mesure.


Le concept des consultations poétiques est imaginé par le Théâtre de la Ville.
Avec la Troupe de l’Imaginaire.

Des archives oubliées aux mémoires ressuscitées de notre histoire coloniale, un spectacle qui révèle les cicatrices de l'esclavage et la force inouïe de l’espérance.

En 1761, une frégate de la Compagnie française des Indes orientales fait naufrage sur une île, au large de Madagascar. L’équipage reprend la mer sur un navire de fortune, abandonnant les hommes, femmes et enfants qu’il conduisait vers l’esclavage. Sur ce banc de sable hostile, seule une poignée de rescapé·e·s survit pendant 15 ans, dans l’attente des secours promis.

En 2023, un étudiant se saisit de cette histoire dans un projet de recherche-création qu’il défend devant un jury d’universitaire pour questionner l’héritage colonial aujourd'hui. Dans une langue poétique et ciselée, Elemawusi Agbedjidji croise les témoignages historiques et nous interpelle sur nos responsabilités passées et présentes.

En coréalisation avec le Théâtre Public de Montreuil dans le cadre du TPMob [Théâtre Public Mobile]

Texte et mise en scène : Elemawusi Agbedjidji
Avec : Gustave Akakpo, Vanessa Amaral
Scénographie : Charles Chauvet
Création costumes : Laura de Souza
Création sonore et musicale : Pidj Boom
Création lumière et régie générale : Guillaume Tesson
Le texte est édité aux Editions Théâtrales avec le soutien du CNL

Coproduction : Célestins, Théâtre de Lyon ; La Fabrique de fictions – Lomé
Soutiens : La DRAC Auvergne-Rhône-Alpes ; La Drôme – le Département ; La Commission Internationale du Théâtre Francophone ; L’Institut français à Paris – Des mots à la scène ; Le Fonds SACD Théâtre ; L’Institut français du Togo - Togo créatif ; La Maison Maria Casarès ; CDN Normandie Rouen ; Les Aires – Théâtre de Die et du Diois

Ahmed, 18 ans, est français d’origine algérienne. Il a grandi en banlieue parisienne. Sur les bancs de la fac, il rencontre Farah, une jeune Tunisienne pleine d’énergie fraîchement débarquée de Tunis. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe très amoureux de cette fille, et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d’y résister.

Séance introduite par le court métrage étudiant Les fleurs bleues de Louis Douillez.

Une pièce joyeuse, avec un objectif déclaré : « nous permettre d’avancer face à l’obscurantisme » !

Cette fresque dresse la vie glorieuse et pathétique de Molière. Romancée, inventée, ou mensongère, elle s’inspire du plus célèbre chef de troupe français. Emportée par l’excellente tribu de Simon Falguières, la farandole de personnages extraits des pièces les plus emblématiques surgit aux côtés de figures historiques ou fictives et de Molière.
Si la chronologie est respectée de l’Étourdi ou les Contretemps au Malade imaginaire, les séquences s’enchaînent à folle allure, loin de toute vraisemblance.

Texte, mise en scène, et scénographie : Simon Falguières
Avec : Antonin Chalon, Louis de Villers, Anne Duverneuil, Charly Fournier, Victoire Goupil et Manon Rey
Construction des tréteaux : Le Moulin de L’Hydre : Alice Delarue et Léandre Gans
Accessoires et masques : Alice Delarue
Création musicale : Simon Falguières, Manon Rey, Antonin Chalon et Charly Fournier
Création costumes : Lucile Charvet

Production : Le K – Moulin de l’Hydre
Soutien : DRAC Normandie dans le cadre de l’été culturel

À Berlin, lors de l'été 2018, Nora, 14 ans, passe le temps avec sa grande sœur Jule et la meilleure amie de celle-ci, Aylin. Elle a aussi ses premières menstruations et fume du cannabis pour la première fois. Elle fait aussi la rencontre de Romy et tombe amoureuse d'elle.

Séance introduite par le court métrage étudiant Touche pipi de Philippe Chatard.

Une création unique pour notre campus, questionnant l’inclusivité, créée par deux autrices et metteuses en scène engagées.

Au terme d’une résidence immersive sur le campus de Nation avec la Cité des Écritures, Marine Bachelot Nguyen et Vanasay Khamphommala proposent une forme déambulatoire pour rendre compte de leur recherche. Entre installation et performance, cette forme explore les pratiques d’écriture inclusive, les mécaniques d'inclusion/exclusion : grammaires en mouvement, récits minoritaires, langues croisées, espaces interdits, corps en présence. Nourrie de rencontres avec la communauté universitaire, cette déambulation invite à repenser nos manières de dire, de lire, d’accueillir – et d’habiter ensemble l’université.

La semaine précédant la restitution, des supports et incitations à l'écriture et à l'expression seront proposés dans plusieurs espaces du campus Nation, à investir librement par toutes et tous.

Projet organisé en partenariat avec la Cité des écritures.

Conception et écriture : Marine Bachelot Nguyen et Vanassay Khamphomala

Bastien, un adolescent de 13 ans, est invité avec sa famille à passer l'été chez Louise, une amie de sa mère. Il y rencontre la fille de Louise, Chloé, 16 ans. Au bord du lac, des jeunes évoquent une légende selon laquelle un enfant est mort noyé et que son fantôme hanterait le lac. Bastien est le seul à ne pas vouloir s'y baigner. Bastien tombe amoureux de Chloé, et celle-ci va le pousser à s'y baigner.

Séance introduite par le court métrage étudiant Irène de Basile Berthou.

Ahmed Tobasi incarne son propre rôle dans cette comédie politique qui donne à voir les luttes, les contradictions et les espoirs d'une jeunesse palestinienne en quête de liberté.

And Here I Am est une comédie politique, sombre et douce-amère, inspirée de la vie et interprétée par l’artiste palestinien Ahmed Tobasi. Une épopée d’une journée depuis les allées du camp de réfugiés de Jénine, dévastées par les combats, jusqu’aux confins d’une prison israélienne. De la résistance armée au pouvoir de l’art. De l’exil en Norvège au retour dans son pays d’origine, où la lutte continue.

Au carrefour de la réalité et de l’imaginaire, de la tragédie et de la comédie, l’écrivain primé Hassan Abdulrazzak retrace une odyssée extraordinaire faite de défi, de résilience et de poursuite incessante de la liberté. Alors que l’armée israélienne envahit à nouveau le camp de réfugiés de Jénine, And Here I Am n’est pas seulement un récit du passé, c’est une histoire urgente du présent.

Texte : Hassan Abdulrazzak
Inspiré de la vie de et avec : Ahmed Tobasi
Mise en scène : Zoe Lafferty
Scénographie et costumes : Sarah Beaton
Son : Max Pappenheim
Lumière : Jess Bernberg, Andy Purve
Chorégraphie : Lanre Malaolu
Technique : Moody Kablawi
Traduction en arabe : Eyas Younis
Traduction en français : Juman Al-Yasiri

Production : Oliver King for Developing Artists
Production déléguée Sens Interdits with Artists On The Frontline
Avec le soutien de Fritt Ord, A. M. Qattan Foundation, AFAC, The Arab British Center, Unity Theatre Trust, Arts Council England, British Council, The Lipman- Miliband Trust, ONDA – Office National de Diffusion Artistique

Le corps comme trace, terrain et témoin : un solo pour dire ce qu’on tait.

Partant d’une expérience personnelle, dans les sous-sols d’un hôpital, qui a bouleversé sa vie, Mohamed Issaoui poursuit une démarche d’utilisation assumée de son corps. Sa danse ouvre un espace vital d’expression sexuelle et d’épanouissement des identités non-normées.

Chorégraphie et interprétation : Mohamed Issaoui
Création sonore : Houieda Hedfi
Accompagnement chorégraphique : Selim Ben Safia

Production : tunisian Queer residency
Production déléguée et diffusion : Association Al Badil

Dans un climat de plus en plus anxiogène, quel remède pour évacuer la colère et l'impuissance ?

A partir d'archives sonores d'extraits de discours politiques, Simon Roth invite sur scène des interprètes à participer à une samba politique et cathartique.

Concept & mise en scène : Simon Roth
Musique : Je serai le président de tous les français - Malto

Coproduction : Jeune Théâtre National - CCN Créteil et du Val-de-Marne / EMKA.
Remerciement : Nadia Vadori-Gauthier

À la veille de Noël, à Los Angeles, Sin-Dee, une jeune prostituée transsexuelle, récemment sortie de prison après une peine de 28 jours, apprend par sa meilleure amie que son souteneur et amant lui a été infidèle. Réagissant vivement, Sin-Dee part sans hésiter à sa poursuite à travers la ville. Dans sa quête, elle sera confrontée à des situations rocambolesques et à des marginaux qui composent la sous-culture urbaine.

Séance introduite par le court métrage étudiant Adeu de Chiara Zanzi.

Une fiction déjantée, foutraque et engagée dans l’univers de deux drags sans concession.

Contrairement aux idées reçues, les drag-queens ne se consacrent pas uniquement à reproduire les stéréotypes de la beauté féminine : elles peuvent aussi être sales, drôles, provocantes, satiriques ou dérangeantes. Avec un humour grinçant, nourri de références pop, tout autant que d’engagement politique, cette première création de la compagnie le Feu aux poudres parodie la société hétéropatriarcale, se rie de la binarité des genres. C’est un tourbillon qui envoie tout chavirer, qui renverse les valeurs traditionnelles et nous emporte dans un art de l’excès et de la flamboyance.

Direction artistique : Laurian Rufflé
Mise en scène : Valentin Naulin
Écriture et interprétation : Valentin Naulin et Laurian Bufflé
Collaborateur artistique : Julien Andujar
Regard dramaturgique : Maxime Bonnin
Création Vidéo : Laurian Rufflé
Création Lumière : Mari Giraudet
Régie technique : Mari Giraudet ou Violette Le Saux
Création musicale : Lou Cadet
Costumes, perruques, maquillages : Laurian Rufflé
Avec les voix de : Julien Andujar, Zoé-Sian Gouin, Yannick Hachet, Ange Lebaudy, Valentin Naulin et Laurian Rufflé

Production déléguée : Kraken

Avec le soutien de : Département Loire-Atlantique, DILCRAH (Délégation Interministérielle de Lutte Contre le Racisme l’Antisémitisme et l’Homophobie), Ville de Nantes, Les Fabriques, TU-Nantes, Bain public, Le Tambour - Université de Rennes, EVE - Scène universitaire, Cie La Fidèle Idée, Hangar Cassin

Prabha, une infirmière vivant à Mumbai, cache son tourment intérieur en se jetant à corps perdu dans son travail. Lorsqu'elle reçoit un cadeau inattendu, elle ne peut plus échapper au passé qu'elle a jusqu'alors tenté d'écarter. Anu, sa colocataire, cherche un endroit dans la ville où elle et son amoureux pourront enfin faire l'amour. Les deux femmes se rendent dans une ville côtière. Là-bas, une forêt tropicale devient un espace de liberté où leurs désirs peuvent enfin se manifester.

Séance introduite par le court métrage étudiant Bleu Subjectif de Vilmos Heim, Lisa Morin, Céleste Rauturier-Desverchere et Lucrezia Bianco.

Qu'y a-t-il derrière ces portes que nous n'osons pas ouvrir ? Quels étranges désirs, dénis ou conditionnements poussent certaines femmes dans les bras d'un prédateur ?

Sur scène, pleines de désir et de vie, les fantômes des femmes de Barbe Bleue nous racontent comment elles ont été séduites, comment elles ont été piégées, comment elles n’ont pas su s’enfuir... Ensemble, avec humour et détermination, elles s'entraident et se soutiennent pour trouver des espaces de résistances, vaincre la peur de leur Barbe Bleue, ce mal qui se cache en chaque femme et la dévore à coups d’impératifs.
Une écriture collective de plateau librement inspirée du conte La Barbe Bleue de Charles Perrault.

Une écriture collective dirigée par Lisa Guez, mise en forme par Valentine Krasnochok
Mise en scène : Lisa Guez
Avec : Valentine Bellone, Anne Knosp, Valentine Krasnochok, Nelly Latour et Jordane Soudre.
Dramaturgie : Valentine Krasnochok
Collaboration artistique : Sarah Doukhan
Création lumière : Lila Meynard et Sarah Doukhan
Création musicale : Antoine Wilson et Louis-Marie Hippolyte
Régie : Louis-Marie Hippolyte
Regard chorégraphique : Cyril Viallon

Production Compagnie 13/31 / Juste avant la Compagnie
La Compagnie 13/ 31 est conventionnée par le Ministère de la culture - DRAC de Bretagne.
Soutiens ADAMI
Remerciements Lavoir Moderne Parisien - Paris, ACB - Scène Nationale - Bar-le-Duc, L’ESCAPADE - Hénin Beaumont, 104 - Paris
Le texte est édité à la Librairie Théâtrale dans la collection L’Œil du Prince

Une séance à voir, à goûter, à ressentir, pour dévorer ensemble le patriarcat.

Il existe des liens incontestables entre la domination des femmes et celle de la nature, une logique de domination qui constitue la base de notre monde qu’on le qualifie de patriarcal, colonial ou capitaliste. Sortir de cette impasse destructrice, c’est porter une attention particulière au monde qui nous entoure, ce que revendique les déesses et les sorcières.
Chamanes new age, sorcières révoltées, magiciennes hallucinées, leur volonté de puissance viendra sauver le monde et s’abstraire des technologies de destruction déployées par un patriarcat nihiliste.

Food&film ? C’est une programmation de films composites : ethnologie, archive, art, animation, érotique, vidéo Youtube, clip, publicité, vidéo amateur en fiction, documentaire et expérimental autour d’une thématique AVEC une proposition culinaire servie pendant la séance.

Programmation & Food : Camille Zéhenne et Bulle Meignan
Production : Les Froufrous de Lilith

Entre enquête scientifique, scénario catastrophe et récit personnel, une invitation joyeuse à nous rassembler et à nous protéger mutuellement en temps de crise.

Faire troupeau invite le public à vivre une expérience en devenant un troupeau de moutons en transhumance. Attaqué par une meute de loups au cours de son périple, le cheptel survit grâce à son intelligence sociale et sa solidarité. Avec une bonne dose d’humour et des clins d’œil à la pop culture, Marion Thomas détourne l’image du mouton souvent mésestimé pour parler de coopération et de vivre-ensemble, et penser l’empathie comme un moteur de résistance politique.

Écriture, mise en scène et jeu : Marion Thomas
Collaboration artistique, création sonore et vidéo : Maxime Devige
Création lumière : Adrien Jounier
Scénographie : Clémentine Dercq
Regards extérieurs : Zoé-Siân Gouin, Marie Ripoll, Anthony Tingaud

Coproduction : le TU-Nantes, le FAR (Nyon), la Grange (Lausanne)
Accueil en résidence : Le Théâtre du Champ de Bataille (Angers), Bain Public (Saint-Nazaire), le TNG (Lyon), la Libre Usine (Nantes), le TU-Nantes, le FAR (Nyon), le Grütli (Genève), le Carreau du temple (Paris), le Point Ephémère (Paris), la Grange (Lausanne)

Portraits fantômes est un voyage multidimensionnel dans la ville de Recife, capitale brésilienne de Pernambuco, à travers le temps, le cinéma, le son, l’architecture et l’urbanisme. Cette visite impressionniste qui associe l’archive, la fiction, l’extrait de film, les souvenirs personnels est à la fois une cartographie de la ville et un hommage à la salle de cinéma qui tout au long du XXème siècle a été ce lieu de convivialité, réceptacle des rêves, des espoirs et des émotions.

Séance introduite par le court métrage étudiant Paris mon idéal de Pierre Cléry-Melin.

La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, lauréat du Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2025.

Comment l’expérience de la discrimination marque-t-elle l’histoire de certains corps ?

A travers Histoire(s) décoloniale(s), Betty Tchomanga poursuit un travail autour des récits et histoires qui relient l’Occident et l’Afrique. Chaque épisode aborde l’histoire coloniale et son héritage par le prisme d’une histoire singulière, d’un corps, d’un vécu, sous forme d’un cours spectaculaire.
Sa rencontre avec la danseuse Adélaïde Desseauve alias Mulunesh amène Betty Tchomanga à poursuivre son dialogue avec le krump, son histoire, son énergie et sa capacité à faire de la danse un discours, à transformer la violence. Ce portrait est un dialogue entre Adélaïde et Mulunesh qui aborde l’histoire à partir du trou, de la perte.

Spectacle accueilli en partenariat avec le Festival d’Automne.

Conception : Betty Tchomanga
Collaboration artistique et interprétation : Adélaïde Desseauve alias Mulunesh
Création sonore : Stéphane Monteiro
Costumes : Marino Marchand en collaboration avec Betty Tchomanga
Masque : Mariette Niquet-Rioux
Scénographie et accessoires : Betty Tchomanga en collaboration avec Vincent Blouch

Production GANG
Coproduction Le Quartz scène nationale de Brest, Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine- Saint-Denis, Le Gymnase CDCN de Roubaix, Le Triangle Cité de la danse de Rennes, Danse à tous les étages CDCN itinérant en Bretagne, La Maison danse CDCN d’Uzès Gard Occitanie, CCAM scène nationale de Vandoeuvre et Le Théâtre de la Bastille – Paris.
Avec le soutien de Le Mac Orlan – Ville de Brest, CAC Passerelle – Brest, Collège Saint-Pol-Roux – Brest, CN D – Pantin, Programme européen Choreography Connects.
Avec le soutien financier de la DRAC Bretagne (compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture), de la Région Bretagne et de la Ville de Brest