Maëlle Gramond nous partage son expérience en tant que gestionnaire recrutement, formation et concours au sein du service développement des compétences ainsi que son engagement auprès des agentes et agents de l’université.
Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à votre poste actuel ?
Avec un niveau bac, j’ai pu passer les concours administratifs. J’ai réussi le concours interministériel de la filière administrative SAENES (Secrétaire Administratif de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur), pour rester sur le poste où j'étais en qualité d'agente non titulaire de la fonction publique.
Après une première expérience au SIEC (Service Interacadémique des Examens et Concours), je suis partie une première fois par voie de détachement dans l'enseignement supérieur à l’Observatoire de Paris, avant d’intégrer mon poste actuel à l’Université Sorbonne Nouvelle en mars 2024, également par voie de détachement.
Ce qui est notable dans mon parcours, c’est que je n’ai pas suivi de cursus en ressources humaines et je n’ai jamais fait de formation dans ce domaine. Mon expérience précédente à l’Éducation nationale portait sur la gestion et l’organisation des sujets du baccalauréat général puis technologique, ce qui m’a permis de découvrir cet univers et d’évoluer vers la gestion des concours dans l’enseignement supérieur. C’est un domaine rattaché à la formation dans le supérieur et aux ressources humaines, c’est un peu comme ça que je me suis retrouvée en RH, presque par hasard.
Quelles sont vos missions au sein de la Sorbonne Nouvelle ?
Aujourd’hui, j’occupe le poste de gestionnaire recrutement, formation et concours au sein du service développement des compétences de la Direction des Ressources Humaines.
Notre mission principale au sein du service est d’accompagner les agentes et agents dans leur évolution professionnelle, en commençant par le recrutement, puis en suivant leur intégration avec des entretiens pour s’assurer que tout se passe bien. Comme nous sommes souvent les premiers contacts avec le personnel de l’université, cela crée un lien particulier. Le recrutement est l’une de nos activités majeures et s’étale tout au long de l’année.
Ensuite, il y a la formation : nous réalisons un plan de formation qui est voté en instance, mais il y a aussi des formations ponctuelles qui s’ajoutent en fonction des besoins et des arrivées. Là, c’est surtout de la gestion logistique : convocations, feuilles d’émargement, etc.
Enfin, il y a la gestion des concours, qui est l’une des parties que j’apprécie le plus dans mon travail. Il existe deux types de concours : ceux dont nous sommes centre organisateur, pour lesquels nous gérons la phase d’admissibilité au sein de l’université, et ceux pour lesquels nous ouvrons des postes, devenant ainsi centre affectataire, avec la gestion de la phase d’admission. Pour cette deuxième possibilité, nos missions couvrent l’ensemble du processus, de l’envoi des convocations jusqu’à l’indemnisation des participantes et participants. C’est une période intense mais qui ne dure que sur une partie de l’année.
Ce que j’aime particulièrement, c’est de contribuer à l’évolution des personnels, d’essayer d’être au maximum disponible pour toutes et tous et de les suivre dans leur parcours. Un élément important ici à la Sorbonne Nouvelle, c’est le soin apporté à l’égalité de traitement, ainsi qu’aux délais de réponse, ce qui est essentiel pour garantir un service de qualité, en tout cas on essaie.
Avez-vous des projets futurs et quels sont-ils ?
Comme je l’ai dit au début, mon entrée dans le monde des ressources humaines s’est faite un peu par hasard. Toutefois, je trouve du sens à mon travail et c’est ce qui compte.
Je me suis posé la question de passer des concours, mais pour le moment, je préfère ne pas me lancer dans cette démarche. Je suis curieuse et je regarde les autres services, peut-être pour faire une mobilité interne un jour.
J’apprécie particulièrement le système universitaire et au-delà de mes missions, j’aime contribuer à son bon fonctionnement. La culture universitaire et la solidarité entre établissements me plaisent beaucoup, notamment depuis les fusions. Je trouve un grand intérêt à observer comment, avec les enjeux actuels, nous collaborons de manière efficace. D’ailleurs, en ressources humaines, il existe un réseau entre universités, notamment pour la formation, et on échange énormément. C’est une dynamique qui me plaît et qui m’encourage à continuer dans cette voie.