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Semestre | Semestre 2 |
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Volume horaire total | 12h |
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Les linguistes et le grand public souhaitent souvent savoir si les langues se ressemblent, si elles ont une commune origine, ou plus concrètement si on peut les traduire. Y a-t-il des langues assez étranges pour qu’on n’y comprenne rien, ou qu’on ne puisse pas décrire avec des termes ordinaires ? Les langues séparent-elles les communautés, les isolent-elles, comme il y a des îles et des continents: Robinson parle-t-il comme Vendredi ? À l’inverse bien sûr, on pourrait défendre l’idée que toutes les langues ont des points communs : seule une couche superficielle les dissimule ; qu’au fond de toutes les langues, on trouve des structures comparables, qui se prêtent à des formules simples dans un vocabulaire commun. Que le langage est humain. Qu’est-ce qui fait que certaines langues paraissent identitaires, politiquement sensibles, personnelles jusqu’à en mourir, tandis que d’autres au contraire paraissent mondiales et éternelles ?
Y a-t-il des langues universelles ? Est-ce un rêve, une nécessité, une évidence de demain, ou d’hier ? Les gens qui croient en un dieu universel lui ont-ils imaginé une langue ? Et cette langue est-elle compréhensible, ou faut-il la traduire ?! Qu’est-ce que l’inspiration, quand elle vous tombe dessus, et que soudain vous comprenez ce que vous n’aviez pas compris avant ? Le sens des choses se dérobe-t-il dans la diversité des langues, ou se dérobe-t-il tout seul ?
mise à jour le 29 septembre 2016