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Littérature
Dans le cadre de ce cours doctoral, on reviendra sur l’imaginaire médical associé au corps féminin. La physiologie féminine, et particulièrement pour ce qui a trait aux organes de la génération et à leur fonctionnement, intéresse la médecine antique et celui qui passe pour son fondateur, Hippocrate, au IVe siècle avant notre ère, qui définit une théorie des humeurs et fonde un certain nombre d’images (sur le mou, l’humide ; sur la nécessité de la semence masculine pour satisfaire l’utérus ; sur l’étiologie de l’hystérie), à l’origine de clichés qui vivent encore dans la langue populaire. C’est la fortune de ces images qu’on suivra jusqu’au XXe siècle en abordant à la fois la question de l’isomorphisme des deux sexes, thèse défendue de l’Antiquité au XVIIIe siècle, et la « gynécologie passionnée » (Jean Borie) qui caractérise le XIXe siècle. La richesse de cet imaginaire hippocratique, sa diffusion dans les discours médicaux et dans les représentations littéraires est l’objet de ce cours.
mise à jour le 13 mai 2025